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MARIONNETTES ET MUSIQUES

5 décembre 2008

HIERONIMO AU THEATRE PARIS-VILLETTE

dossier_presse

La tragique histoire du Nécromancien Hieronimo et de son miroir

du 9 au 23 décembre 2008
Pièce de théâtre musical de Georges Aperghis
Un spectacle de l’Ensemble S:i.c
Mise en scène : Françoise Rivalland
Livret et musique : Georges Aperghis
Marionnettes : Jean-Pierre Larroche
Lumières : Daniel Levy
Costumes : Claire Sternberg
Violoncelle : Elena Andreyev
Luth et guitare : Caroline Delume
Comédienne : Stéphanie Félix
Mezzo-Soprano : Florence Guignolet
Manipulation : Mickaël Chouquet et Martin Gautron

LIEU DU SPECTACLE Théâtre Paris-Villette
Parc de la Villette - 211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris M° Porte de Pantin
DUREE : 45 mn
HORAIRES : Lundi, mercredi et samedi à 19h30 et mardi, jeudi et vendredi à 21h
RENSEIGNEMENTS ET RESERVATIONS
Théâtre de la Marionnette à Paris
Tél. : 01 44 64 79 70 info@theatredelamarionnette.com
TARIFS
Plein tarif : 21 euros
Tarif réduit (carte vermeil, carte CÉZAM, groupe) : 15 euros
Tarif carte Quartier Libre, étudiant, demandeur d’emploi, habitants du 19ème : 10 euros
Groupes scolaires : 8 euros
Spectacle accessible aux lycéens et apprentis avec Tick'art
 Après le spectacle, découvrez Le Rat et le Serpent , un savoureux rébus en castelet, d’après des textes de Jean Pierre Brisset (story board de Jean Pierre Larroche).
(Cette petite forme a été donnée en 2003 au Théâtre de la Cité Internationale à Paris.)
Production déléguée : Césaré, Centre national de création musicale de Reims / Coproduction : Ensemble S:i.c ; Centre Malraux, scène
nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy ; Théâtre de la marionnette à Paris ; Institut de la marionnette de Charleville-Mézières ; Théâtre deSaint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale ; Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Ivry et de l’Essonne ; Théâtre Massalia à Marseille.

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24 novembre 2008

SVANKMAJER

defaultLe maître de l'animation tchèque, pour la liberté : Svankmajer

24 novembre 2008

LES FRERES QUAY

0Les films des Frères Quay, films d'animations aux univers étranges, parfois angoissants, associants marionnettes, objets et matières organiques, ont toujours un rapport très subtil à la musique. Sur Youtube, on peut voir quelques extraits et un coffret rassemblant la plupart de leurs courts-métrages, est publié chez Arcades vidéo. On y voit notamment "In absentia" dont la musique a été composée par Schtockhausen.   

24 novembre 2008

RENCONTRES

Trio_ombre_bocal_OK2___copieMe voici donc promue directrice artistique des Rencontres Nationale de la Marionnette 2009, autour du thème « marionnettes et musiques ». Je suis très impressionnée, d’abord parce que je ne connais pas tout le monde ! J’ai des lacunes, je vais oublier des gens importants, je devrai faire des choix… J’espère en tout cas pouvoir apporter des éléments de réflexion, provoquer des questions et des débats, faire naître de vraies rencontres, donner à entendre et à voir des œuvres inouïes, audacieuses, exigeantes.

Trois grands axes traverseront les Rencontres 2009 ; elles se dérouleront sur trois jours :
-    programmation de spectacles et de concerts dans lesquels un soin particulier est apporté au lien entre la dramaturgie et l’espace sonore
-    discussions et débats tournant autour du lien entre la dramaturgie et la musique
-    présentation des courtes formes visuelles et musicales élaborées au cours du premier semestre 2009

Les Rencontres Nationales de novembre 2009 seront donc l’occasion de présenter l’aboutissement d’un travail réalisé par les compositeurs et les marionnettistes dans le courant du premier semestre 2009. Ce travail permettra aux équipes d’aborder la question de la place de la musique dans une dramaturgie. Non plus considérée ici comme un élément de décor, de remplissage ou d’illustration, la musique jouera un rôle de premier plan, pouvant modifier le sens d’une histoire (dans le travail de composition à postériori) ou proposant une matière dramaturgique riche guidant le travail de création scénique.

VOICI EN PDF LE DOSSIER, MERCI DE PROPOSER VOS CANDIDATURES AVANT LA FIN MARS !!!

RENCONTRES_NATIONALES_2010

24 novembre 2008

LA MUSIQUE TEXTE THEATRAL

MM1_BDJ’ai un problème : quand il y a de la musique dans l’air, quelle qu’elle soit et quel qu’en soit le volume sonore, je l’écoute. Je n’ai pas dit : « je l’entends », mais bien : « je l’écoute ». A la radio, au cinéma, au théâtre bien sûr, mais aussi au supermarché, dans les cafés, les restaurants, pendant un temps aussi - vous rappelez- vous ? - dans le métro, dans les aéroports, les parkings, dans les salles d’attentes des docteurs, parfois même dans leur cabinet, sans parler des répondeurs téléphoniques, des messages d’attentes interminables avec leurs Printemps-de-Vivaldi ou Petite-Musique-de-Nuit-de-Mozart en boucle, coupés au milieu d’une mesure et reprenant au début inlassablement, irrévocablement, jusqu’au dégoût inéluctable… Souvent, elle m’empêche de réfléchir : au restaurant, par exemple, l’omniprésence musicale m’oblige à un effort supplémentaire de concentration pour suivre la conversation. Dans les magasins, sa fonction est claire : envahir le cerveau d’informations musicales pour le rendre disponible (tient, ça me rappelle quelque chose, ou quelqu’un…) à tout ce qu’il n’était pas venu chercher là !

Erik Satie avait inventé un concept prémonitoire : celui de la Musique d’Ameublement. A l’époque il s’agissait d’une boutade un peu provocatrice : plusieurs musiciens placés à différents endroits d’une même pièce jouaient des musiques sans aucun rapport les unes avec les autres – il s’agissait  une musique donnée, selon les dires de Satie, « pour qu’on ne l’écoute pas ». Nous sommes aujourd’hui dans une démarche inversée, et la joyeuse provocation a cédé la place à un cynisme glacial : toutes les musiques sont potentiellement des musiques d’ameublement. Non pas toutes, bien sûr ! Mais celles qui ne le sont pas n’ont de toute façon pas droit au chapitre : musiques contemporaines, élitistes et incompréhensibles ou œuvres du répertoire autres que les deux ou trois symphonies de Mozart, Beethoven ou Vivaldi que tout le monde connaît. Pour exagérer un peu, il y aurait donc deux sortes de musiques : celles qu’on n’écoute pas et celles qu’on n’entend jamais.

Il me semble que, de la même façon qu’un acteur ou un musicien se met au service du texte (littéraire ou musical) qu’il interprète, un metteur en scène, s’il fait le choix d’intégrer une musique du répertoire, doit se mettre au service de la musique qu’il a choisi, même si elle n’est pas au centre de son propos – que ce soit du rock, de la chanson ou de la musique dite savante (et non une musique de scène qui, elle, est écrite pour le spectacle). A défaut, la musique sur scène reprend sa place de « musique d’ameublement » : elle devient décorative, sert à donner du rythme là où il en manque, comble un vide, enjolive un noir. On peut dans ce cas tout se permettre : interrompre une chanson au milieu d’une phrase parce qu’on n’a pas besoin de plus, « shunter » un morceau sans se soucier de musicalité pour permettre à l’acteur de dire son texte… Le rapport à la musique est alors purement utilitaire ; on n’écoute pas la musique : elle n’est là que pour nous distraire de ce que nous ne devons pas voir.

Comme un texte littéraire, un texte musical, pour peu qu’on lui fasse confiance a toujours beaucoup à proposer, beaucoup plus qu’on ne pense…

Les différents rendez-vous que nous proposerons pour préparer les Rencontres Nationales de la Marionnette en novembre 2009 seront ainsi l’occasion d’aborder et de développer ces questions (et d’autres - multiples !) autour du rapport à la musique dans les arts scéniques et notamment les arts de la marionnette, et de favoriser des rencontres entre musiciens, compositeurs et marionnettistes. Par ailleurs, une page internet sera mise en place dès la rentrée sur le site de THEMAA, sur laquelle  je donnerai quelques pistes à explorer : concerts, disques à écouter, ouvrages, films…etc.


Anne Bitran

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24 novembre 2008

DE LA MUSIQUE SUR SCENE

MM3_BDLa musique occupe dans mon travail de création une place essentielle, et son statut dans l’espace scénique et dramaturgique est une problématique qui me passionne. Les créations de notre compagnie ont, depuis nos tout débuts, peu ou prou tourné autour d’une ou plusieurs œuvres musicales : Pierre et le Loup – ré-ochestration de l’œuvre de Prokofiev pour orgue mécanique en 1984, Chaosmos – création musicale pour orgue mécanique de Petros Korelis, en 1991, Casse-Noisette – ré-ochestration de l’œuvre de Tchaïkovski pour orgue mécanique en 1994 – L’Histoire du Soldat – création musicale de Laurent Brusetti pour orgue mécanique, violon et percussions en 2001- mais également Lubie (2004) - autour des duos pour violons de Luciano Berio et Béla Bartok -, Machina Memorialis (2007) – création pour quatuor à cordes d’Albert Marcoeur – mais également Le Nombril d’Adam (1999) et Ginette Guirolle (1996). Dans ces deux spectacles, la musique ou les sons enregistrés travaillent comme un sous-texte, un inter-texte, un « entre les lignes » intervenant dans la perception du spectateur de manière souvent inconsciente. J’ai pu le constater à de nombreuses reprises en questionnant les spectateurs : à la fin d’une représentation de Ginette Guirolle par exemple, si je demande ce qu’on a pensé de la musique du spectacle, la réponse est – au moins une fois sur deux - : « Il y avait de la musique ? Je ne m’en souviens pas…». Il serait inexact d’y voir un manque d’attention ou d’intérêt : la musique joue ici en symbiose avec la situation énoncée ; elle ne l’illustre pas, loin de là ! Mais elle est partie intégrante du tableau, elle travaille en nous et dans la scène sans que nous en ayons forcément conscience, même s’il s’agit d’une musique que nous connaissons déjà ! Dans Ginette Guirolle, la plupart des morceaux qui composent la bande son proviennent du fond de musiques « populaires » ou dites « de variété » françaises ou anglo-saxonnes et sont, à chaque fois, donnés intégralement ; une pièce vient de la musique dite « savante » : il s’agit d’une chanson hébraïque de Ravel, qui lui a d’ailleurs été inspirée par une chanson populaire... Le propos n’est évidemment pas non plus de « placer dans un contexte » ou de « faire époque » : les deux chansons des Rita Mitsouko, très rock et contemporaines de la création du spectacle, nous parlent du personnage de Ginette, de sa révolte, de son cri. J’ai construit cette bande son pendant les répétitions, et chaque fois nous décidions à trois, Ginette, Cendre Chassanne et moi : soit c’était l’évidence, soit nous abandonnions le morceau et je cherchais autre chose. Nous avons travaillé avec la musique comme avec le texte de Minyana, ou la marionnette : en nous laissant guider par elle.

 

Dans Lubie, spectacle en forme d’hommage à nos mains, la musique (Berio, Bartok), interprétée sur scène par deux violonistes, est à la source de la création des scènes. Chaque duo m’a inspiré une histoire, une chorégraphie ou un geste évoquant un aspect des mains. J’ai ensuite peu à peu construit les scènes à partir d’improvisations sur la musique. L’écriture dramaturgique de l’ensemble, le fil rouge, a été induit par la cohérence des enchaînements musicaux (compatibilité des tonalités ou des tempi) ; les musiciens, Bénédicte Ober  - qui m’assistait à la mise en scène -  et moi même avons beaucoup construit, puis déconstruit, pour reconstruire encore, en s’approchant chaque fois un peu plus près de ce que nous voulions dire.

 

Dans Machina Memorialis, une création collective Les Rémouleurs/le Quatuor Béla, nous avions choisi de parler de la matière du souvenir, et nous avons passé commande à Albert Marcoeur d’une œuvre pour quatuor à cordes. Nous avons rencontré Albert Marcoeur et lui avons raconté notre projet. Il a commencé à écrire avant même que nous ayons entamé la construction du spectacle. Il m’a ensuite envoyé ses premières propositions musicales et j’ai alors pu commencer à travailler aux montages des films super huit que nous projetons dans le spectacle. L’élaboration de l’œuvre musicale s’est donc déroulée au même rythme que celle de la forme scénique, dans un va et vient étroit entre le compositeur, les interprètes et la mise en scène. « Sur Machina Memorialis  il y a toujours eu unanimité sur les observations. Ou ça colle et c’est parfait, ou c’est nul et c’est abandonné, ou ça demande des modalités quant à l’écriture et la réalisation. » dit Albert Marcoeur dans un entretien avec un journaliste.

 

Dans mon travail de création, la musique n’arrive jamais à posteriori, elle est toujours à la source de la création.

 

Anne Bitran


21 novembre 2008

RENCONTRES NATIONALES MARIONNETTES ET MUSIQUES

Saluts_OK___copie__1_sur_1_

Les prochaines Rencontres Nationales de la Marionnette organisées par THEMAA, qui m'a demandé d'en assurer la direction artistique, auront pour thème : "MARIONNETTES ET MUSIQUES". Elles se tiendront à l'automne 2010 et seront l'occasion d'aborder le vaste et complexe sujet du rapport entre la musique et les arts scéniques, et plus spécifiquement la marionnette et les arts associés.

 

Nous travaillons actuellement à la construction de l'édifice et à la mise en place de partenariats. De belles pistes se dessinent dont je vous tiendrai peu à peu informés à travers ce blog. Ici également je vous ferai part d'oeuvres à écouter, de spectacles à aller voir, de sites internet à visiter (voir les liens sur la colonnes de droite), de films à regarder...etc. afin de nourrir dans l'échange notre réflexion.

 

Tous vos commentaires, suggestions et messages seront, bien sûr, les bienvenus !

 

Anne Bitran

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